24 novembre 2013
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Nous sommes à l’été 1910. Une estivante choisit sur un présentoir de cartes postales une photographie qui rend des manière saisissante l’ambiance qui règne dans la station balnéaire d’Ostende, quelques années avant la Grande guerre.
Paysage révolu de nos jours, ces dizaines de petites cabines hippomobiles que des cochers adroits font reculer à la limite des vagues, et qui servent de vestiaires à des baigneurs venus chercher les bienfaits reconnus à l’époque de l’eau de mer, selon une coutume venue directement de Grande-Bretagne. Par pudeur ou par timidité, on se dérobe aux yeux des autres usages du rivage en descendant de la roulotte par une petite échelle qui permet d’atteindre directement la mer dans laquelle on reste assez peu, en partie en raison de la fraîcheur de l’eau, en partie parce que le corps médical de l’époque préconise des bains brefs.
Même si, au premier plan, on aperçoit des familles dont les enfants vont directement à l’eau, les bains de mer n’ont rien à voir avec le loisir populaire qu’ils sont devenus aujourd’hui, et qui se prolonge à l’intérieur des terres sur les lacs et les bases de loisirs: seule une certaine partie aisée de la population pouvait s’offrir le luxe d’aller occuper son oisiveté dans les stations à la mode de l’époque, les couches populaires étant exclues, par l’absence de congés payés tels que le Front populaire les a institués en 1936, de ce ce mode de vie privilégié.
© Olivier Trotignon 2013
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Belgique
9 avril 2012
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Le début du XXe siècle est, en dépit du conflit qui s'annonce, une période très festive. La mode est en particulier à la glorification du fait colonial, qui donne un sentiment de supériorité à une majorité d'Occidentaux. Comme ailleurs, en Belgique, les gens se pressent dans ces résumés caricaturaux des pays exotiques que sont les pavillons asiatiques et africains. En en ressortant, chacun peut être convaincu du bienfait de la conquête européenne sur de espaces en proie à la sauvagerie.
D'après certains sociologues, ces expositions universelles ne sont pas étrangères aux manifestattions de racisme ordinaire qu'on déplore dans notre quotidien.
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Belgique
23 mars 2012
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Cette photographie n'est pas datée, mais le style des costumes et des véhicules la situe du début du XXe siècle. Dans des rues pavées se croisent véhicules hippomobiles et tramways éléctriques qui desservent le cœur de la ville belge. Comme souvent, le cliché est pris en été, pour bénéficier de la lumière la plus appropriée pour sa réussite.
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Belgique
15 février 2012
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Ce bateau, connu sous le nom de Princesse Elisabeth et battant pavillon belge, assurait naguère, depuis 1846, le service régulier trans-Manche de transport du courrier entre la Belgique et la Grande-Bretagne. Une cinquante de passagers pouvaient y prendre place.
On distingue nettement les cheminées de ses deux chaudières ainsi que les manches à air prévues pour ventiler la salle des machines. La technologie de la machine à vapeur n'étant pas infaillible, on avait pensé à ajouter deux mats pour pouvoir manoeuvrer le navire en cas d'avarie de ses moteurs.
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Belgique
2 février 2012
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Prise avant 1911 d'un des immeubles dominant l'artère, la place de Broukère voit circuler les premières automobiles parmi les tramways et les calèches. Les costumes de la bourgeoisie bruxelloise qui se promène confirme le coté chic qu'arborait la place au début du XXe siècle.
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Belgique